Premier chien, premier chat : ces 4 pièges à éviter absolument, selon une étude

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Adoption chien et chat : attention à ces 4 erreurs !

Accueillir son premier chien ou chat, c’est souvent un moment magique. Mais parfois, la réalité ne correspond pas tout à fait à nos attentes : c’est que révèle l’analyse de la grande enquête Animautemenée auprès de 1 479 adoptants de chiens ou de chats. Nous avons pu identifier plusieurs erreurs commises par les primo-adoptants, ceux qui adoptent un animal pour la première fois.

En effet, notre analyse montre que les primo-adoptants sont souvent les moins informés sur les besoins de l’animal qu’ils s’apprêtent à accueillir. Ils anticipent également moins les aléas de la vie et rencontrent plus fréquemment des difficultés dans la gestion de leur compagnon.

A l’approche des vacances d’été et des départs en vacances, on prend le temps d’identifier 4 erreurs fréquentes avant d’adopter un chien ou un chat.

Les erreurs les plus fréquentes chez les primo-adoptants de chien et chat

1. Décider trop vite : une adoption, c’est pour la vie !

Accueillir un animal ne devrait jamais se faire sur un coup de tête. Pourtant, selon notre étude, 32 % des primo-adoptants interrogés déclarent avoir réfléchi moins d’un mois avant de prendre leur décision d’adopter !

Plus frappant encore : 17 % des primo-adoptants ont réfléchi moins d’une semaine avant de se lancer. Certes, ces délais ne tiennent pas compte du laps de temps entre le choix de l’animal et son arrivée dans le foyer (parfois espacés de plusieurs semaines) mais ils donnent une idée assez claire du manque d’anticipation concernant de nombreux aspects de la vie avec un animal.

2. Sous-estimer les besoins de l’animal

Un animal, qu’il s’agisse d’un chien ou d’un chat, a de nombreux besoins qu’il est essentiel de connaître avant toute adoption. Selon nous, six grands thèmes doivent être maîtrisés en amont, que l’on adopte pour la première fois ou non :

  • l’alimentation,
  • les soins vétérinaires,
  • le temps / charge au quotidien,
  • le budget annuel,
  • les comportements possibles de l’animal,
  • l’organisation pendant les absences.

Ne pas prendre le temps de se renseigner sur ces sujets, c’est risquer de se confronter à des difficultés inattendues par la suite, par exemple :

  • s’apercevoir que faire garder son chien ou faire garder son chat pendant les vacances, ça peut couter cher ;
  • avoir sous-estimé le budget croquettes d’un gros chien ;
  • ne pas avoir budgéter les rappels de vaccins annuels et les soins courants (antiparasitaires, vermifuges, toilettage…)
  • etc.

Or, notre enquête a révélé que pour chacun de ces 6 besoins, seuls 47% à 56% des primo-adoptant s’estimaient bien ou très bien renseignés à leur sujet : des taux 20 points plus bas que chez les adoptants plus expérimentés.

3. Ne pas anticiper les imprévus de la vie

Quand on adopte pour la première fois, on pense rarement à ce qui pourrait mal tourner, et c’est assez humain. Pourtant, ce sont ces différents événements de la vie qui peuvent conduire à de grandes difficultés… voire des abandons. Pour les éviter, il est important, surtout avant une première adoption, de prendre le temps de réfléchir sur comment vous vous organiseriez pour votre animal, en cas de :

  • Séparation ou divorce
  • Difficultés financières
  • Problèmes de comportement de l’animal
  • Accident / hospitalisation / longue maladie / handicap
  • Déménagement
  • Vieillesse de l’animal

Selon notre enquête, un tiers (33 %) des primo adoptant n’avaient pas envisagé, pour aucune de ces situations, comment ils s’organiseraient pour leur animal dans le cas où l’une d’elle devait arriver. Et encore une fois, ce taux baisse à 25 % chez les adoptants plus expérimentés.

4. Choisir un premier chien ou chat sans être accompagné

Lors d’une première adoption, il est crucial d’être bien accompagné afin de faire un choix éclairé, réfléchi, et pleinement conscient de la responsabilité qu’implique l’accueil d’un animal. Pourtant, aujourd’hui, le principal canal d’adoption reste… les particuliers.

Or, en adoptant via un particulier, on choisit le canal où le niveau d’information et d’accompagnement est le plus faible (exception faite bien sûr des animaux trouvés ou errants). Notre enquête révèle ainsi que seuls 22 % des adoptants passés par un particulier ont reçu des informations détaillées sur les responsabilités liées à l’adoption, contre 74 % pour ceux passés par un refuge ou une association.

Pire encore : seules 33 % des adoptions réalisées auprès de particuliers étaient conformes au certificat d’engagement et de connaissance (CEC), contre 89 % en refuge ou association.

Si vous envisagez d’adopter votre premier chien ou chat, privilégiez des structures professionnelles comme les refuges, les associations ou les éleveurs responsables. Ces interlocuteurs peuvent vous guider, vous conseiller, et vous aider à prendre conscience de certains aspects de l’adoption auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé.