25 % des Français décident d’adopter leur animal en moins d’une semaine
Adopter un chien ou un chat, c’est s’engager pour une dizaine d’années, parfois plus. Pourtant, selon notre enquête menée auprès de 1 479 propriétaires d’au moins un chat ou un chien en France, un quart des décisions d’adoption sont prises en moins de 7 jours. Pourquoi une telle rapidité dans une décision aussi lourde de conséquences ?
Cette enquête, réalisée il y a quelques semaines par Animaute, leader du pet sitting en France, fait parfaitement écho à la journée mondiale contre l’abandon des animaux, qui a lieu samedi 28 juin 2025.
Une décision prise en quelques jours pour 25 % des adoptants
D’après notre enquête, on apprend que 25 % des adoptants ont eu un délai de réflexion de moins d’une semaine avant de se lancer concrètement dans la démarche d’adoption de leur compagnon à quatre pattes.
Et si l’on élargit le délai de réflexion à 1 mois, cela représente 44 % des répondants. Cette rapidité interroge, d’autant plus que si ce taux grimpe à 50 % chez les adoptants expérimentés, il s’élève à 32% (soit près d’un tiers) chez les primo-adoptants (personnes n’ayant jamais eu d’animal auparavant).
Un taux de 50% chez les adoptants expérimentés est plus facilement « compréhensible », puisqu’ils ont, par nature, plus d’expérience et maîtrisent déjà ce qu’implique l’adoption et la vie avec un animal. Mais pour les primo-adoptants, cela soulève des questions sur le niveau de préparation et de renseignement.
À noter : qu’entend-on par « délai de réflexion » ?
Le “délai de réflexion” peut être très subjectif, c’est vrai. Dans notre enquête, il correspond au délai entre la volonté d'adopter et la prise de décision réelle, le passage à l’action. Bien sûr, Le délai peut être subjectif, surtout si l’adoption est ancienne. Il ne prend pas en compte le temps d’attente éventuel avant l’arrivée effective de l’animal au sein du foyer.
Une réflexion rapide… et parfois sans réelle préparation
Nous avions également demandé aux propriétaires d’animaux de s’auto évaluer sur leur niveau de renseignements à propos des 6 principaux besoins de l’animal : l’alimentation, les soins vétérinaires, le temps / charge au quotidien, le budget annuel, les comportements possibles de l’animal, ainsi que l’organisation pendant les absences.
Là encore, les réponses laissent penser que beaucoup de primo-adoptants manquent de préparation, puisque sur chacun des 6 besoins :
- seuls 48 % à 56 % d’entre eux se disent « bien » ou « très bien » renseignés (vs 69 % à 78 % chez les adoptants expérimentés)
- 17 % à 28 % d’entre eux se déclarent peu ou très peu renseignés (vs 7 % à 12 % chez les adoptants expérimentés)
Il existe un véritable écart de niveau d’information entre les primo-adoptants et les adoptants expérimentés sur les besoins de l’animal. Ce manque d’anticipation peut entraîner des difficultés ultérieures.
Et si on prenait le temps de la réflexion ?
Adopter un animal, chien ou chat, est un acte d’amour, mais c’est aussi un acte de responsabilité. Cette enquête révèle que même si la majorité des adoptants s’en sortent très bien (heureusement !), une préparation plus poussée dès le départ permettrait d’éviter nombre de déconvenues.
On pense notamment à l’adoption d’un chien, dont les besoins peuvent varier considérablement selon la race…
Vous comptez adopter un chien ou un chat ? Alors, suivez cette mini check-list :
- Prendre le temps de se renseigner sur tous les besoins futurs de l’animal : alimentation, soins vétérinaires, temps / charge au quotidien, budget annuel, comportements possibles de l’animal, organisation pendant les absences.
- Réfléchir aux solutions en cas de pépin dans le futur, même si ce n’est pas jamais facile : séparation, hospitalisation, vieillesse de l’animal, problèmes de comportements, déménagement, difficultés financières.
- Demander conseil et poser toutes les questions auprès du refuge ou de l’éleveur.
